Érostrate sceptique ~
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| | D'après le titre, c'est Érostrate qui s'exprime ici. Sa tirade est une sorte de « profession de foi d'un sceptique », si seulement cette façon de parler n'est pas, justement, une « contradiction dans les termes ». Insistons à ce sujet sur une erreur fréquente, qui est que l'on appelle de nos jours « sceptique » une personne qui estime fausse certaines affirmations, —— par exemple, les gens qui croient que le paranormal n'est pas sont appelés des sceptiques... Or, en toute rigueur, un « sceptique » c'est quelqu'un qui met tout ce qui est affirmé de part et d'autre « en balance », qui estime qu'il lui est impossible d'arriver à une quelconque certitude, et qui donc, ne se prononce pas (ni dans un sens, ni dans l'autre). Ceux qui se qualifient de nos jours de « sceptiques » sont en fait, en toute logique, le contraire des sceptiques, c'est-à-dire des « dogmatiques ». | | | Que n'ont voulu imposer Les dérisoires rivages De ceux qui ont tant glosé, Et les chaînes éternelles De la fatigue et du sang En toute erreur pêle-mêle De ces flots abrutissants Sans relâche combattues, Nulle prise à ces fardeaux, Ils sont le récif qui tue, La clôture, le credo. Un jour un nommé Pyrrhon |
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