➤ Composé le 14 mai 2010, Ariscure en fit les frais :
Ces après-midis insensibles Où je vaquais, tout indolent, Aux questionnements putrescibles |
| | De toute science me saoûlant ! L'allure jamais achevée Du temps coulant à contre-jour Dans les terribles assemblées De tous les auteurs de mes jours ! Le terrible être inconséquent De l'amitié si peu tentée, Quand je lui préférais l'empan |
| | D'un lieu de solitude hanté ! J'ai passé une enfance avide De rencontrer le beau mystère De Celle qui saurait, limpide, Lever du Sens le voile austère; Quoique jamais ne la connusse |
| | En mes années de formation, L'Excellente qui tant et plus Est de ma vie la fondation Sut m'inspirer dans les silences De cette jeunesse amoindrie Sa Vérité, ses Véhémences Et son plus tendre Oaristys |
| | . Vénusté |
| | gracile, envers qui J'affutais de longtemps ma parade amoureuse, Tragique amie, amante, oiseuse, Sans rien savoir de Toi, déjà j'étais conquis; Aussi, vois-tu, en ce jour d'hui, Rien de ce qui signa notre union lumineuse Quoique n'étant plus là, ô Gueuse ! Ne m'entraîne en l'idée que Tu sois abolie. Car, présente en fait, oh, si sûr ! Présente dans la vie que mordions, enragés, De replis de temps partagés, Notre histoire irradie et passé et futur ! | | |
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