➤ Pour Ariscure, afin de la consoler de la défection de son homme qui ne la comble guère :
Si un jour ce chasseur très méchant innovait, Qu'au sujet des oiseaux, il inventât un piège Résolument moderne, un terrifiant manège, Pour se saisir enfin des bêtes qui volaient... Pour immobiliser, si son truc consistait À ce qu'un entrelacs à la patte s'agrège Emprisonnant l'oiseau, et puis que le fil beige D'un autre oiseau s'en aille aussitôt emparer, On verrait de ces couples d'oiseaux prisonniers Cherchant à fuir les rets du méchant braconnier, Tristement éperdus à s'en aller chacun De son côté, hélas! car l'animal volant, Épris de liberté, exige l'océan Des cieux ne connaissant ni borne ni chagrin. | | |
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