Comme le vent inepte abruti de roseaux Entretient le brasier des amants de l'envie Feu cônique allongeant les désirs incarnés Et comme le détour nous enlace imposant .Le besoin d'abuser redevient plus pressant La route est bien ardue par-delà le coteau Dira-t-on face au mont fatiguant et obvie Un marcheur est passé par ici acharné Et laissant après lui une empreinte évasive .Cherche-t-on une issue à la voie si furtive Ma besace est déjà revenue à zéro Qu'on disait étonnée du matin sans suivi Les matins s'enchaînaient de l'année à l'année Et l'on put se dire haut que les fruits avaient chu .Un hiver équinoxe et du jour la décrue Par ici s'amenuit du soleil le fuseau Un calme vespéral dont le lac ne dévie D'aucun cil ni de voile à l'espoir suranné Et cela pacifie le passant qui s'approche .Écartant quelque ronce aggripée à la roche Deux soleils saturés des confins boréaux Nous renvoient leur reflet qui toujours nous convie À céder au vent frais le statut animé Et trouver dans le fond la lueur sans abus .Hors de moi se trouvaient des milliers de rébus Terme interne au voyage en mes yeux de réseau Heure étale étends-toi dans le noir assouvi Loin du feu l'incolor m'a fait mort et puis né Et le pôle accompli en mon corps ne ravale .Plus d'absence ou de pleur dans la nuit sépulcrale |