seul sur le devant de la vie —— I, 3 [home] [index] [personnages] [actions] [e-mail] ~ [help]



Comme il est doux que l'Autre soit une occasion de chute, puisqu'il faut que de telles occasions se présentent !   Comme est doux l'antre de l'Autre, où se concède l'allant de la vie, en sa glorieuse versatilité !   Comme sont douces les manœuvres enfantines par lesquelles, au contact de l'Autre, je me révèle Moi tel que je suis, celui que je suis, celui que je suis voué à être de par ma volonté d'être Moi((??))

    
     De quelles « manœuvres enfantines » Escape parle-t-il ?   Qu'entend-il par « Je me révèle Moi tel que je suis, celui que je suis, celui que je suis voué à être de par ma volonté d'être Moi » ?  
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     Dans la mesure où l'homme ne prend pas encore pleinement conscience de celui-qu'il-est, toutes ses manœuvres restent enfantines...   Au moment où lui apparaît le soleil de son être, la lumière de son activité se fait plus vive, mais aussi bien est-elle toute entière enrobée par ce feu qui la dévore...  

L'homme qui parvient à une entente aussi poussée de lui-même peut se retrouver tel que
« Moi, je suis ».   Il est alors en état de se lever face au monde, et de dire, s'il en a encore la détermination (mais ne faut-il pas qu'il l'ait ?) : « Je me révèle Moi tel que je suis, etc. ».   C'est l'instant déterminant.
  
  
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 !   Je chante encore moultement l'Autre en ce qu'il a de magnifique, je chante la magnificence de l'Autre, et cela a un nom universellement reconnu : Amour ——

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