le temps d'agir [home] [index] [personnages] [actions] [e-mail] ~ [help]



Tu t'interroges sur la manière de résoudre le temps d'agir : comme s'il y avait, là encore, une vanité !   Et en effet, je te concède qu'il y a quelque chose de cet ordre.  

Si, dans le temps que tu dois trouver une solution innovante à un problème pressant, « le grand problème », tu penses à de petites choses : ces petites choses ne servent pas directement le grand problème, mais elles peuvent tout de même y apporter leur concours.   Si en revanche tu penses à de grandes choses, elles concernent le grand problème, mais ont plus de chances d'échouer.  

Et maintenant, qu'est-ce qui vaut le mieux, les petites ou les grandes choses ?   Dans la mesure où rien ne se perd, même les petits progrès pourraient concourir, à leur manière, à la grande finalité.   Supposé même qu'ils n'y concourent pas : ç'auront tout de même été des progrès non de néant, pour des problèmes ultérieurs, qui se seraient posés après la résolution du problème actuel : si bien que, tant qu'à ne rien faire qui vaille, ce n'était pas une perte de temps que de se reposer en eux...  

Mais, de toute manière, le donné n'est-il pas connectif ?   Avancer quelque part, n'est-ce pas avancer en tous les lieux ?   Après, ce n'est qu'un problème de rendement : prenons donc plutôt le problème par cet aspect.

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