Le sens du temps se présente comme un objectif insaisissable, une parole toujours repoussée, un soir qui ne vient pas : à elle, cette fleur lointaine, tendue de ses tiges vers une aube pressante mais contournée, à elle, ce soir qui ne vient pas, cette parole toujours repoussée.
Tu sais que c'est la fleur qui, mais tu n'en peux mais. L'onde de sa fragrance vient d'au-delà de la mer, mais tu n'en peux mais. Le sens du temps est cette fleur lointaine, qui décore ton présent mais t'inonde de la douleur de la séparation.
<< >>
|