se perdait-il ?

Le Ludion-de-lui-même en avait le tournis, à monter et descendre sans arrêt depuis sa bouteille.  Écœuré de ses propres limitations, il se ternissait, il se disait : « Certes, je ne fais que monter, descendre, monter puis descendre sans arrêt, on peut dire que je ne suis bon à aucune coordonnée décente.  Indécis je suis, incapable de m'en tenir à un arrêt sain.  Qu'adviendra-t-il de moi ?  Même en cette question, je suis encore en train d'osciller !  Ne suis-je pas en train de me perdre ?  Où me raccrocher, et du reste, comment ? »  

La parole de ce ludion n'est pas aussi oscillante que son cœur troublé.  Son errance de haut et de bas traduit son intime vérité, bien qu'il souffre de n'être qu'un ludion.  Cependant, puisqu'il est beaucoup honnête dans sa limitation, il peut se permettre d'être un peu limité dans son honnêteté...  Comprenne qui va de haut comme de bas !

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