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[ebn1] se perdant





Escape, en proie à Elle, énonce et parle.
De même que la lumière se diffuse d'une source dans tout l'espace, et se perd au cube d'elle-même, de même la vérité s'éparpille depuis son flambeau, et se perd au cube également.  Vraiment ?  Presque, mais c'est encore la vérité qui l'affirme à propos d'elle-même, et qui ce faisant le perd, aussi la précision n'est-elle pas de rigueur.  

Je voulais dire quelque chose, mais les mots déjà m'en échappent et ce n'est pas faute de vouloir, simplement quelque chose s'y oppose.  Mon vécu n'est peut-être pas accessible à l'expérience commune, et, faute d'un référent commun, qui me croirait ?

La vérité ainsi plantée est tare essentielle.  Le mensonge est plus prolixe, et plus prolifique.  Alors, il vaut mieux privilégier le dire par le « mensonge » que par la « vérité », l'un conduisant plus loin que l'autre.  

Le moteur de l'éveil humain doit être une carotte de tabac ou un bâton à fouiller la merde : concluez-en toute la supériorité du faux-dit sur le parfaitement exact.

La vérité comme système de ce qui se tarit : un principe ——

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  [Œuvre d'Escape, 1990-2015 (achevée, présentée au monde), auteur initial : Escape, France].  
  Copyleft : cette œuvre est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la Licence Art Libre http://www.artlibre.org