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[gab2] lorsque nous avons tort





Lorsque nous avons tort, en toute raison, nous participons à la vérité collective, et la vérité collective participe de nous.  Mais également, nous participons, en tant qu'élément du processus, de la vérité collective, et elle participe à notre mouvement.  

Aussi, pour cette raison, ce qui nous est demandé n'est pas d'avoir raison ou tort d'une manière plutôt que d'une autre : ce qui compte est un phénomène d'ensemble.  

Ce phénomène-là, on doit le voir comme une supercherie.  Créer du vrai à grande échelle en agrégeant un millier de dits vrais ou faux, c'est, dans son principe collectuel((??))

    
Aux premiers temps de l'Internet, les pionniers ont tout de suite compris qu'une des forces de développement du Réseau résidait dans le collectuel, à savoir, la capacité d'engendrer de nouvelles unités de résultat en agrégeant un grand nombre d'informations éparses (mais éventuellement rassemblées en un même lieu, ou codées selon un même formalisme), —— suivant un principe d'agrégation qu'on peut dire « holistique ».  

Ici, nous parlons de la « vérité collective », ce qui n'est pas la même chose que la « vérité objective ».  Leur économie n'est pas la même, leur morale non plus.  


, ne rien créer qui vaille à l'échelle de la vérité absolue, qui n'est pas la vérité collective.  

Mais c'est une supercherie qui marche.

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  [Œuvre d'Escape, 1990-2015 (achevée, présentée au monde), auteur initial : Escape, France].  
  Copyleft : cette œuvre est libre, vous pouvez la copier, la diffuser et la modifier selon les termes de la Licence Art Libre http://www.artlibre.org