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➤ Daté d'un peu après juillet 2007
Comme le vent inepte abruti de roseaux ⨝
Entretient le brasier des amants de l'envie ⨝
Feu cônique allongeant les désirs incarnés ⨝
Et comme le détour nous enlace imposant ⨝
.Le besoin d'abuser redevient plus pressant ⨝
La route est bien ardue par-delà le coteau ⨝
Dira-t-on face au mont fatiguant et obvie ⨝
Un marcheur est passé par ici acharné ⨝
Et laissant après lui une empreinte évasive ⨝
.Cherche-t-on une issue à la voie si furtive ⨝
Ma besace est déjà revenue à zéro ⨝
Qu'on disait étonnée du matin sans suivi ⨝
Les matins s'enchaînaient de l'année à l'année ⨝
Et l'on put se dire haut que les fruits avaient chu ⨝
.Un hiver équinoxe et du jour la décrue ⨝
Par ici s'amenuit du soleil le fuseau ⨝
Un calme vespéral dont le lac ne dévie ⨝
D'aucun cil ni de voile à l'espoir suranné ⨝
Et cela pacifie le passant qui s'approche ⨝
.Écartant quelque ronce aggripée à la roche ⨝
Deux soleils saturés des confins boréaux ⨝
Nous renvoient leur reflet qui toujours nous convie ⨝
À céder au vent frais le statut animé ⨝
Et trouver dans le fond la lueur sans abus ⨝
.Hors de moi se trouvaient des milliers de rébus ⨝
Terme interne au voyage en mes yeux de réseau ⨝
Heure étale étends-toi dans le noir assouvi ⨝
Loin du feu l'incolor m'a fait mort et puis né ⨝
Et le pôle accompli en mon corps ne ravale ⨝
.Plus d'absence ou de pleur dans la nuit sépulcrale
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