aux confins du Plérome

Contre les bêtes aux confins du Plérome qui mangent de l'être, il a été convenu que tout ce qui est, fut et sera se soutiendra de lui-même.  La sourde raison de cette permanence, tu la trouveras dans la capacité de l'être à référer lui-même.  Partant, de cette boucle

	boucle —— La boucle de la vérité —— ou, comment la vérité s'est-elle faite jour, un jour ?   Car, à poser que la vérité est, c'est ce qui n'offre aucune difficulté, et jamais la Logique ne rencontrerait de contradiction à cheminer de par le chemin balisé, interne, de son propre discours...   Mais, comment la vérité est-elle venue au monde, ou comment le monde se devait-il de rencontrer un jour la vérité, c'est ce qui est vrai Mystère !   Et donc, on en retiendra ceci, qui est comme la racine de l'essentiel, c'est qu'il fallait pour cela une boucle; et d'ailleurs, cette boucle ne condamne nullement l'univers, rien ne saurait le condamner.   Cela veut-il dire que tout devait nécessairement se passer ainsi ?   Mais, on ne peut hurler cela...   Donc, on en retiendra ceci, que cette question annule en quelque sorte sa propre réponse; mais est-ce grave ?   Il nous reste la faculté d'agir pour le mieux...

d'autoréférence qui trouve sa source dans un paradoxe temporel, tout ce que tu connais et qui t'environne est, se maintient tel quel.  Remercie le grand chronide qui t'a accordé cette chance, car c'est ainsi que tout peut recevoir un sens pour et par toi.

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