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Escape, mû par Elle, délivre un enseignement.
Envers certains d'entre nous, le monde semble être comme un récipient inadapté. 2Pour certains d'entre nous, en tant que plantes, la pousse est difficile. 3Ce n'est pas nécessairement qu'on démarre mal —— certains démarrent sur les chapeaux de roues —— mais ce monde n'est pas à la hauteur de nos possibilités.
4Faut-il en tenir le monde ou nous-mêmes pour responsables ? 5Ce qui est sûr, c'est que « le monde » est tissé de « nos » interactions, si bien qu'en disant « le monde », nous disons en fait « nous », et, fatalement, « moi ».
6Or « moi » et « le monde », le grand labyrinthe comme le petit, sont intriqués l'un dans l'autre à tel point que toute séparation de l'un par rapport à l'autre est illusoire. 7Dès lors, à quoi bon se complaire dans des solutions factices ?
8Il paraît donc que les jeunes pousses auraient pu devenir de belles plantes, mais que, stressées, elles ne se sont pas épanouies. 9Partout où dépérit de l'être, c'est ma marque, c'est mon œuvre
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