et le gouvernement d'un État ayant cent stades d'étendue, et qui, au moment d'un grand trouble ou d'une révolution, reste fidèle à son devoir, un tel homme n'est-il pas un homme honorable ? Certainement il l'est. »
7. Tseng tzeu dit : « Un gentilhomme doit être robuste et courageux. Le fardeau est lourd, et le voyage long. Son fardeau, c'est la pratique de la vertu d'humanité; n'est-ce pas lourd ? Son voyage ne finira qu'après la mort; n'est-ce pas long ? »
8. Le Maître dit : « S'éveiller par la lecture des Odes, s'affermir par les rites, et s'accomplir par la musique. »
9. Le Maître dit : « On peut amener le peuple à faire ce qu'il doit; mais on ne peut lui en faire comprendre le pourquoi. »
10. Le Maître dit : « Celui qui aime à montrer de la bravoure et supporte avec peine sa pauvreté causera du désordre. Si un homme, qui n'est pas pleinement humain, se voit trop détesté, il tombera dans le désordre. »
11. Le Maître dit : « Un homme eût-il les belles qualités de Tcheou koung, s'il est orgueilleux et avare, rien en lui ne mérite d'être regardé. »
12. Le Maître dit : « Il est rare de trouver un homme qui se livre trois ans à l'étude, sans avoir en vue un salaire. »
Maître Iang dit : « Tzeu tchang, malgré toute sa sagesse, fut convaincu de convoiter les revenus attachés aux charges; à plus forte raison, ceux qui lui sont inférieurs. »
13. Le Maître dit : « Adonnez-vous à l'étude avec une foi profonde, conservez [la bonne voie] jusqu'à la mort; n'entrez pas dans un pays troublé; ne demeurez pas dans un État en rébellion. Si le monde suit la Voie, montrez-vous